La prise en charge sanitaire des élèves a fait l’objet d’une rencontre entre les acteurs de l’éducation et de la santé. Selon Mme Ndèye Fatou Diallo, de la Division du contrôle médical scolaire (Dcms) du ministère de l’Education nationale, il s’agira d’élaborer des plans d’actions qui vont permettre de prendre en charge la question de l’accès aux soins de santé des élèves dans les structures sanitaires.
L’Agence de la Couverture maladie universelle (ACmu), en relation avec la Division du contrôle médical scolaire (Dcms), a organisé un atelier sur la prise en charge sanitaire des élèves au Centre d’enseignement technique et professionnel de Linguère. La rencontre a été présidée par le préfet Amadou Bamba Koné. Des techniciens du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des représentants de parents d’élèves et de mutuelles de santé, des chefs d’établissement, des directeurs d’école et l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief) ont pris part à cette rencontre dont l’objectif est d’identifier les meilleures stratégies à mettre en place pour une prise en charge efficace et efficiente de la santé des apprenants.
Pour le président du conseil d’administration de l’Union départementale des mutuelles de santé de Linguère, Mamadou Birame Bâ, la mutuelle a besoin d’un grand nombre d’adhérents pour survivre.
Selon la représentante du ministère de l’Education nationale, « cette prise en charge est assez problématique, parce qu’avant il y avait la barrière financière, le payement direct. Donc aujourd’hui, nous avons décidé de faciliter aux élèves l’accès aux soins à travers la Cmu-élèves ». Elle a précisé que cette initiative consiste « pour chaque parent à cotiser symboliquement 1000 FCfa pour son enfant et l’Etat prend en charge les 3.500 FCfa pour assurer une couverture médicale de 12 mois à l’élève ». Il s’agit, pour elle, d’une « innovation de taille qui va permettre de résoudre le problème de l’accès aux soins de santé dans nos établissements ».
Il faut préciser que le préscolaire n’est pas pris en compte dans cette politique, car déjà intégré dans les initiatives de gratuité pour les enfants âgés de moins de 5 ans. Poursuivant, elle a informé qu’aujourd’hui l’agence est en train de réfléchir sur la mise en place de la Cmu dans les « daaras » qui prend en compte exclusivement l’ensemble des écoles coraniques et des talibés au niveau national.