Le département de Diourbel a ouvert, ce mercredi, pour la région de Diourbel, la série d’ateliers départementaux de mise en œuvre de la couverture maladie universelle des élèves (Cmu-élève) et qui va se poursuivre dans les départements de Bambey et de Mbacké. Pour Dr Backa Madior Fall, responsable régional de la Cmu à Diourbel, ces séries d’ateliers, permettront de sensibiliser les principaux acteurs de l’éducation de la région sur l’impérieuse nécessité pour les élèves de s’enrôler aux mutuelles de santé.
Dr Backa Madior Fall, responsable régional de la Cmu (Couverture Maladie Universelle) à Diourbel, à l’issue de l’atelier départemental de mise en œuvre de la couverture maladie universelle des élèves, qu’il a initié, ce mercredi, à Diourbel, après avoir rappelé que l’Etat, après un travail d’arrache pieds, a mis un arrêté mettant en place la couverture maladie universelle pour les élèves de l’élémentaire, du moyen et du secondaire que ça soit public ou privé dans tout le Sénégal, a informé qu’au niveau Diourbel, ils sont entrain d’élaborer des plans de mise en œuvre qui vont permettre d’aller rapidement dans ce projet. Aucune couche de la société ne doit être laissée en rade dans cette couverture maladie universelle, a-t-il avisé. Pour la couverture universelle des élèves, c’est une couche vulnérable, a-t-il constaté, parce que, c’est des enfants, a-t-il signalé « et que la mission de la Cmu est de protéger les couches vulnérables». C’est pourquoi, a-t-il expliqué, ils ont pensé mettre une Cmu de base, spéciale pour les élèves, a-t-il mentionné. Il n’y aura pas de frais d’adhésion pour eux, a-t-il informé. Les élèves vont cotiser 1000 FCFA, a-t-il fait noter.
Maintenant, l’agence de la couverture universelle va donner une subvention de l’Etat de 3500 FCFA qui va permettre à l’élève sur le plan santé, a-t-il dit, de bénéficier de toutes les prestations dont bénéficient les adhérents aux mutuelles de santé à un taux de prise en charge de 80%. Pour l’inspecteur d’académie, Gana Séne, la Cmu élève rentre dans le cadre de la mutualisation des élèves d’une façon particulière qui rentre aussi dans le cadre de la politique de l’Etat axée sur la santé des élèves, a-t-il précisé. Dans le cadre de cette politique de santé des élèves, a-t-il enseigné, les inspections médicales des élèves ont joué un rôle important et c’est la raison pour laquelle, a-t-il affirmé, la Cmu élève n’est pas la mort de ces inspections médicales mais a-t-il rassuré, elle vient s’ajouter aux dispositifs. L’autre élément important, a-t-il éclairé, c’est que les inspections médicales ont plus un rôle de prévention, d’appui accompagnement qu’un rôle curatif. C’est qu’elles offrent des prestations, a-t-il poursuivi, mais des prestations très limitées en termes de prise en charge a-t-il souligné. Alors, a-t-il fait entendre le patron de l’éducation à Diourbel, les inspections médicales, loin d’être enterrées, elles viennent compléter les dispositifs surtout aux aspects curatifs, de prise en charge. L’importance de la Cmu élève pour l’éducation a-t-il soutenu, c’est que l’Ime des élèves quelque soient ses ressources ne peut pas faire face à toutes les charges médicales des écoles.
Le problème s’est toujours posé, a-t-il avisé, et les parents ont toujours soutenu une bonne partie des frais médicaux. Donc, s’est-il réjoui, en instituant cette Cmu élève, avec la subvention de 3500 FCFA que l’Etat met sur la table, a-t-il estimé, les parents ne contribuant qu’à hauteur de 1000 FCFA, cela permet de diminuer les dépenses de ménages liées aux frais médicaux.